En libraire passionnée et consciencieuse, Catherine aiguille ses clients par les traditionnelles recommandations ornant ses livres coups de cœur … mais pas seulement. Depuis un peu plus de trois ans, elle égraine également ses avis littéraires sur Instagram. C’est donc une libraire-bookstagrammeuse qui nous dévoile les livres de son enfance!

Quand on vous dit « enfance », quel ouvrage vous vient à l’esprit?
En tout premier, c’est l’album jeunesse « Chien bleu » aux Ecoles de loisirs. Qu’est-ce-que j’ai pu lire et aimé cet album! Quand je le vois, je ne peux pas m’empêcher de le relire.
Et un peu plus tard, à vrai dire, c’est plus une collection entière qui me vient à l’esprit. La collection de la Bibliothèque rose. En particulier les romans de la Comtesse de Ségur, Les malheurs de Sophie, Les petites filles modèles et Les vacances.
Le club des cinq également, et Fantômette pour le petit côté enquête et détective !

En quoi ce texte vous a-t-il guidée?
C’était ma première découverte de la lecture et du plaisir qui l’accompagne. A partir de là, je ne pouvais plus m’arrêter. C’est aussi le temps des premières identifications, surtout avec les personnages de la Comtesse de Ségur, dans lesquels j’ai pu me retrouver parfois.
Envisageriez-vous de vous replonger dans ce livre avec vos yeux d’adulte ?
Oui complètement. C’est une chose que j’ai bien l’intention de faire un jour. Ça peut être très intéressant, surtout avec ces textes-là.
Si vous deviez recommander ce roman à un enfant d’aujourd’hui, quels aspects mettriez-vous en avant ?
Je lui dirai que c’est une lecture vivante, dans laquelle il se passe beaucoup de choses. Que ce sont des personnages qui sont jeunes et qui vivent des aventures incroyables…
Plus jeune, quel personnage auriez-vous adoré devenir?
Fantômette ! C’était une aventurière et une super détective. J’adorais lire ses aventures, c’était très exaltant ! J’aurais adoré résoudre des enquêtes moi aussi.
Un livre dans lequel vous auriez aimé découvrir plus tôt?
Le Petit Prince. Même si je ne l’aurais sûrement pas apprécié à sa juste valeur et dans toute sa portée plus jeune.
Et la librairie de votre enfance?
C’était plutôt une bibliothèque.
La bibliothèque municipale, dans un ancien tribunal. C’était un vieux bâtiment en bois, qui craquait et sentait bon. J’y passais tous mes mercredis après-midi.