« Le livre de mon enfance », par Antigone Héron

Blogueuse littéraire depuis 2006, elle égraine et commente ses lectures sur son blog, Les lectures d’Antigone. Aussi passionnée qu’assidue, cette dévoreuse de livres (et grande amatrice de tricots!) a notamment participé au Prix Relay des voyageurs lecteurs 2018 ou au Prix des adhérents Fnac.

Quand on vous dit « enfance », quel ouvrage vous vient à l’esprit ?

Je pense tout de suite au Comte de Monte-Cristo d’Alexandre Dumas.  Lu des dizaines de fois !

En quoi ce texte vous a-t-il guidée ?

Ce roman montre combien une vie, un destin, peut basculer en un instant, mais aussi à quel point les apparences sont souvent trompeuses sous le vernis social… et ce que la volonté permet d’atteindre. Tout cela était très marquant pour la jeune fille que j’étais. J’ai dû le lire pour la première fois en primaire. J’imagine que cette lecture m’a influencée les jours où je pouvais manquer de courage.

Parlez-nous d’une citation qui vous plaît particulièrement…

Le comte de Monte-Cristo est à la fois le bras de sa propre vengeance, mais également un homme doté d’une pulsion de vie incroyable. Comme l’indique mon pseudo sur internet, je suis assez férue de phrases tragiques, voici donc la citation que je retiendrais…

« Il faut avoir voulu mourir, Maximilien, pour savoir combien il est bon de vivre. »

Envisageriez-vous de vous replonger dans ce livre avec vos yeux d’adulte ?

 Très certainement, même si en réalité je relis assez peu à présent, ayant plein de livres en attente d’une première lecture.

Si vous deviez recommander ce roman à un enfant d’aujourd’hui, quels aspects mettriez-vous en avant ?

 Je mettrais en avant sa modernité et son esprit d’aventure, en espérant que l’enfant en question se laisse aussi entraîner par son souffle romanesque.

Plus jeune, quel personnage auriez-vous adoré devenir?

Je voulais être le jeune garçon de l’Île au trésorde Stevenson. Je trouvais que les jeunes garçons, dans mes lectures, vivaient des aventures beaucoup plus intéressantes que les jeunes filles.

Un livre dans que vous auriez aimé découvrir plus tôt ?

J’aurais aimé lire Le petit prince plus tôt. Je n’en connaissais que les extraits les plus connus alors que l’histoire dans sa globalité est bien plus étonnante.

Et la librairie de votre enfance ?

Ma librairie était La maison de la presse de Montaigu (bien avant que Montaigu soit connu pour son salon du livre printanier). J’y allais en vélo, depuis une commune voisine. Les livres de poche étaient au sous-sol avec les disques et les cassettes. C’était pour moi un endroit fabuleux,…et cool ! Nous étions dans les années 80. Je passais un temps infini à choisir les livres de poche les plus fins, car moins chers. Je calculais mon budget, faisais des choix difficiles. J’ai ainsi découvert de courts récits, tels que Bonjour tristesse de Françoise Sagan et plus tard La trilogie New Yorkaise de Paul Auster.

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