Une « chevalier-libraire. » Son surnom, Nathalie Couderc le doit à Valérie Tong Cuong dont elle a défendu, avec le panache qui la caractérise, le livre « L’atelier des Miracles’ (JC Lattès), sorti en 2013. Basée à Caussade, dans le Sud-Ouest, cette passionnée de lecture défend ses coups de cœur sur les réseaux sociaux. Depuis plusieurs semaines, elle accompagne l’initiative baptisée « Un endroit où aller », portée par Fréderique Deghelt : des rencontres littéraires digitales entre libraires, auteurs et lecteurs!

Quel est votre livre de chevet par excellence ?
Mon livre de chevet par excellence est Guerre et Paix de Tolstoï.
A quel moment l’avez-vous lu?
Je l’ai lu entre le 23 et le 27 juillet 1992 à Séville pendant l’Expo Universelle alors qu’il faisait une chaleur écrasante. Lire Guerre et paix par 40 degrés prend aussi une autre dimension dans mon souvenir ! Je lisais les après-midi dans une chambre devant un ventilateur !

Pourquoi vous a-t-il marquée ?
Parce que c’est un chef-d’œuvre ! On ne peut pas rester indifférent à ce roman « inclassable » qui nous transporte et nous embarque. L’écriture est remarquable. On va trouver de l’histoire, de la poésie, de la philosophie mais surtout une qualité littéraire incroyable. C’est d’un réalisme fou. C’est sublime.
Quelles sensations ce livre a-t-il réveillées chez vous?
Cette sensation que l’on ressent quand on découvre un trésor… A la fois cette joie intense et ce bonheur entremêlés vous voyez ? !!
L’avez vous-lu plusieurs fois?
Oui je l’ai relu 3 fois et il m’arrive encore de lire certains passages en ouvrant le livre au hasard. Il y a des livres qui me marquent et qui sont importants et celui-là en fait partie. Il a une place particulière.
A qui l’avez-vous prêté?
A personne ! Je prête rarement mes livres. Mais je l’ai beaucoup conseillé et le conseille encore. Il faut lire Tolstoï et les auteurs de la littérature russe.
Quels adjectifs utiliseriez-vous pour qualifier ce livre?
Grandiose, inoubliable, universel.
Quelle question auriez-vous souhaité poser à son auteur ?
Une question je ne sais pas, mais pouvoir lui faire un retour de lecture à la Chevalier comme je le fais avec les auteurs actuellement, j’aurais beaucoup aimé !
Et à son éditeur ?
Mais comment avez-vous fait pour émettre des remarques sur cette écriture de génie et comment fait-on pour dire à Tosltoï : il va falloir « couper » des passages ou « resserrer » un peu plus pour apporter encore plus de puissance ? !!!