Le 18 mars 2018, François Coune postait sa première chronique sur Instagram. Depuis, ce diplômé en communication est suivi par plus de 6700 abonnés et a ouvert son site, baptisé Livraison de mots. Le jeune homme belge de 23 ans a accepté de dévoiler son livre de chevet.

Quel est votre livre de chevet par excellence ?

Le roman Contrecoups de Nathan Filer. J’ai pour habitude de défendre la littérature francophone (voire belge) lors d’une interview de ce genre. Mais le livre qui m’a pour l’heure le plus marqué est celui-ci.

A quel moment l’avez-vous lu ?

Je crois que je devais avoir 17 ans. Il y a donc 6 ans.

Que vous a apporté sa lecture?

C’était une époque durant laquelle je lisais très peu, c’était exceptionnel que je m’adonne à cette activité. Je suis tombé par hasard sur ce livre lors d’une visite en bibliothèque avec l’école (et je m’ennuyais vraiment). J’ai été subjugué par sa couverture et le synopsis en quatrième de couverture. Je l’ai lu très rapidement: une histoire de frères durant laquelle la maladie côtoie la mort, les rires la tristesse, les images le texte.

Quelles sensations a-t-il réveillées chez vous ?

D’une part, il m’a peut-être et même sûrement donné envie de lire d’autres choses. Cette histoire a été un choc pour moi et c’est un livre que je recommande encore aujourd’hui.

L’avez vous-lu plusieurs fois ?

Non. Mais en répondant à vos questions, j’ai bien envie de m’y replonger.

A qui l’avez-vous prêté ?

Personne. Je ne prête plus mes livres. Avant, je n’hésitais pas à le faire, mais on m’en rendait très peu. Imaginez alors un livre que j’aime autant… C’est non ! [rires]

Quel adjectif utiliseriez-vous pour qualifier ce livre ?

Bouleversant.

Quelle question auriez-vous souhaité poser à son auteur ?

Aucune, mais je veux le remercier en revanche.

Et à son éditeur ?

Quel est le public cible de ce livre ?