Cette jeune professionnelle de l’assurance, sensible depuis toujours aux questions de parité et de mixité, a créé, avec succès, le réseau féminin Energie Femmes, ouvert à toutes les ambitieuses, sans filtre de diplôme ou de spécialité. Minetou NDiaye a également co-signé un livre blanc sur la Dépendance pour Parité Assurance, association rassemblant des dirigeantes du secteur.

Quel est votre livre de chevet par excellence ?
Sans aucune hésitation, La crise de la culture d’Hannah Arendt.
A quel(s) moment(s) l’avez-vous lu?
Je l’ai lu la première fois lorsque j’étais en licence et m’y suis replongée lorsque j’ai entamé ma vie professionnelle.
Pourquoi vous a-t-il marquée?
Plus jeune, ce livre m’a ouvert les yeux grâce à son invitation à la réflexion sociale sur notre époque, la nécessité d’avoir un esprit critique et l’importance d’une culture individuelle et humaine. Les années passant, il prend, à mes yeux, de plus en plus d’importance : au fil des étapes que nous traversons depuis plus d’une décennie, cet ouvrage me semble constamment d’actualité.

Quelles sensations a-t-il réveillées chez vous ?
La curiosité, essentiellement! Ce texte m’a permis de m’interroger sur mon esprit critique, la notion de culture, voire même l’avenir de l’humanité.
L’avez vous-lu plusieurs fois?
Je pense l’avoir lu au moins trois fois.
A qui l’avez-vous prêté?
Je l’ai prêté une fois à un ami. Quand je l’ai récupéré, je n’ai pas souhaité m’en séparer de nouveau.
Quel adjectif utiliseriez-vous pour qualifier ce livre ?
Structurant.
Quelle question auriez-vous aimé poser à son auteur? Et à son éditeur ?
Comment auriez-vous abordé ou actualisé les problématiques du livre face aux nouveaux enjeux, tels que l’intelligence artificielle ?